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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

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Source : Le monde - Le Monde avec AFP - 24/09/2020

Claire Hédon a effectué une visite de deux jours sur fond de bataille judiciaire entre l’Etat et des associations auxquelles la préfecture interdit de distribuer des repas aux exilés.

La Défenseure des droits, Claire Hédon, a dénoncé, jeudi 24 septembre, les conditions de vie « dégradantes et inhumaines » des migrants vivant à Calais, en plein bras de fer entre l’Etat et des associations auxquelles la préfecture interdit de distribuer des repas aux exilés.

La Défenseure des droits a effectué une visite de deux jours sur place, mardi et mercredi, sur fond de polémique et de bataille judiciaire : celle-ci doit se poursuivre désormais devant le Conseil d’Etat, qui pourra éventuellement casser la décision d’interdire aux associations non mandatées par l’Etat d’effectuer des distributions alimentaires en centre-ville.

Claire Hédon s’alarme, dans un communiqué, « des conditions de vie dégradantes et inhumaines que subissent les exilés », dont elle a constaté l’« état d’épuisement physique et mental ».

L’autorité indépendante avait déjà présenté des observations cette semaine au tribunal administratif de Lille, saisi par treize associations contestant la décision préfectorale, qui ont finalement été déboutées : « En privant les exilés de l’accès à un bien – la distribution de repas –, la mesure de police contestée est constitutive d’une discrimination fondée sur la nationalité », avait-elle fustigé.

Lire aussi Calais : vague d’indignation après l’interdiction de distribuer des repas aux migrants
Une volonté d’« invisibiliser » les exilés

« L’accès à la nourriture, à l’eau et à l’hygiène est difficile et complexe », a réitéré Claire Hédon jeudi, prévoyant de présenter ses observations également au Conseil d’Etat. « Certains exilés n’arrivent pas à manger tous les jours. Les distributions de repas, à horaires variables et pas toujours respectés, sont parfois éloignées des lieux de vie. »

Durant sa visite, la Défenseure des droits a constaté « la volonté d’invisibiliser les exilés à Calais », où entre 1 200 et 1 500 migrants désireux de rallier la Grande-Bretagne, dont des femmes et des nourrissons, « dorment à même le sol, cachés sous des buissons, quelles que soient les conditions climatiques ».

« Au moment même où la Commission européenne » a dévoilé mercredi son projet de refonte de la politique d’asile, « la Défenseure des droits souhaite que les discussions s’ouvrent enfin sur les voies légales de l’immigration et exhorte les pouvoirs publics à ne pas s’obstiner dans ce qui s’apparente à un déni d’existence des exilés qui, présents sur notre territoire, doivent être traités dignement, conformément au droit et aux engagements internationaux qui lient la France ».

 

 


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