La seconde requête d'Amnesty international, "c'est de mettre en place un certain nombre de statistiques permettant d'étudier l'ampleur du phénomène de discriminations et surtout de pouvoir. On ne peut pas prendre de vraies mesures si on n'a pas les outils de mesure adéquats". 

Enfin, la troisième recommandation pose la question "de l'impunité des forces de l'ordre". Pour Nicolas Krameyer, "il est essentiel que dans les pays européens, les mécanismes et des organismes d'enquête indépendants soient mis en place afin de pouvoir enquêter de manière impartiale et effective sur les allégations d'usage excessif de la force, les allégations d'injures racistes et les allégations de comportements ou de propos discriminatoires au sein de la police."