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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : Dijoncter Infos - 22/01/2021

La semaine dernière Laye Fodé Traoré, jeune guinéen menacé d’expulsion, était régularisé après une lutte éclair. La grève de la faim du boulanger qui l’employait avait fait les Unes nationales. Depuis, la médiatisation des histoires du même genre se multiplie en BFC, comme celle de Yaya Camara. Et d’autres victoires semblent possibles, comme celle d’Ibrahim Barry.

Laye, Ibrahim, Elvis, Yaya, et tou-te-s les autres

Aujourd’hui, vendredi 22 janvier, c’est au tour d’Ibrahim Barry d’être parvenu à faire suspendre la menace d’expulsion qui planait sur lui. Sa situation était exactement la même que Laye Fodé Traoré : jeune guinéen apprenti boulanger menacé d’expulsion à l’approche de ses 18 ans. L’histoire a eu lieu à Dijon cette fois, et la préfecture ne lui a pour l’instant accordé qu’un délai de 6 mois, le temps qu’il finisse sa formation et que son dossier soit examiné.
On peut se douter que la Préfecture de Côte d’or a réagi rapidement pour éviter de se retrouver avec une affaire ultra-médiatisée comme celle de Laye Fodé Traoré.
C’est la preuve que la lutte paie et qu’il faut continuer de mettre la pression sur les institutions par tous les moyens.
Nous pensons en particulier à Elvis Bajrami, élève au lycée Le Castel à Dijon, soutenu par ses camarades de classe et ses professeurs contre l’expulsion qui le menace.

Autre cas du même type, celui de Yaya Camara. Lui aussi guinéen, Yaya Camara est apprenti électricien en Franche Comté. Sa formation est mis en péril par une OQTF tombée comme un couperet en novembre 2020. Yaya Camara est arrivé en France en 2018 suite à ce genre de périple à travers l’Afrique et la Méditerrannée dont l’horreur nous est malheureusement devenue trop coutumière.
Yaya Camara est allé manifester devant le tribunal administratif de Besançon lundi 18 janvier.

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Une pétition a même été créée pour le soutenir, (sous la houlette de la présidente de la Région, si l’on en croit l’adresse) !

Patrons Solidaires

On croirait à un oxymore, mais pour une fois patron ne rime pas avec salaud. Stéphane Ravacley, le boulanger qui s’était mis en grève de la faim pour obtenir la régularisation de Laye Fodé Traoré au début du mois, a lancé une page facebook.
Il entend ainsi faire profiter de sa médiatisation tous les migrants en apprentissage !

De nombreuses situations étaient déjà signalées

L’association bisontine Solmiré est particulièrement active pour dénoncer les situations des jeunes migrants en difficulté. Comme on l’apprend dans les lignes du site de France 3 BFC : "Le collectif Solmiré, rappellait dans un communiqué que plusieurs jeunes migrants sont dans ces situations. Fin août 2020, Solmiré et l’intersyndicale des professionnels du secteur de la Protection de l’Enfance avaient manifesté contre la fin de prise en charge, et la mise à la rue, d’une vingtaine de Jeunes Majeurs guinéens par le Département du Doubs, alors que ces jeunes étaient soit scolarisés, soit en contrat d’apprentissage.

Hypocrisie de l’Etat

Toujours dans les lignes de France 3 BFC, on lit cette intéressante analyse du comité de soutien à Yaya Camara : « La multiplication de ces situations de jeunes majeurs étrangers en pleine intégration par la formation professionnelle, et brutalement contraints à tout perdre par une décision administrative arbitraire, laisse à penser qu’il s’agit d’une politique délibérée de l’Etat français : par l’exclusion et le rejet, elle signifie à des milliers de jeunes qui avaient commencé à reconstruire leur vie ici qu’ils ne sont pas les bienvenus et que, dès leur majorité, ils seront à nouveau contraints à une vie de galère et de misère, voire à l’expulsion vers le continent africain.Toutes les collectivités publiques, locales comme nationales, ont leur part de responsabilité dans la mise en oeuvre effective de ces droits. »

Si les préfets (Fabien Sudry pour la Côte d’or, Joël Mathurin pour le Doubs) sont actuellement obligés de plier sous la pression, personne n’ignore qu’il n’est pas dans leurs habitudes d’avoir ce genre de largeurs.
La régularisation de Laye Fodé Traoré à Besançon et le délai accordé à Ibrahim Barry à Dijon, créent une brèche. Elle s’est ouverte par la lutte et restera ouverte par la lutte.

Régularisation pour tou-te-s les sans papiers !

 

 


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