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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

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Source : Médiapart - Agence France-Presse - 21/01/2021

Le conseil d’administration de Frontex, l’agence de surveillance des frontières de l’UE, a déclaré jeudi n’avoir pas trouvé de preuves de violations des droits de l’homme dans les cas qu’elle a examinés à la suite d’accusations de refoulements illégaux de migrants notamment en mer Egée, de Grèce vers la Turquie.

Le conseil d’administration de Frontex, l’agence de surveillance des frontières de l’UE, a déclaré jeudi n’avoir pas trouvé de preuves de violations des droits de l’homme dans les cas qu’elle a examinés à la suite d’accusations de refoulements illégaux de migrants notamment en mer Egée, de Grèce vers la Turquie.

Le conseil d’administration, qui comprend des représentants des Etats membres de l’UE et deux membres de l’exécutif européen, a examiné pendant deux jours lors d’une réunion en ligne un rapport interne sur des allégations selon lesquelles des gardes-côtes de Frontex ont été impliqués dans des refoulements de migrants des eaux de l’Union européenne vers la Turquie.

Le conseil a souligné que « sur la base des informations fournies », il n’a « pas pu établir de preuves de violations des droits fondamentaux ».

Il a toutefois précisé que ses conclusions concernaient certains incidents et que des clarifications supplémentaires étaient nécessaires pour achever l’examen des faits.

Il a également déploré que l’agence n’ait pas fourni à temps des informations sur certains incidents, et demandé au directeur exécutif de Frontex, le Français Fabrice Leggeri, de « fournir immédiatement les informations manquantes ».

L’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes a été pointée du doigt en octobre dans une enquête de plusieurs médias, dont le magazine allemand Spiegel, l’accusant d’être impliquée avec les garde-côtes grecs dans des incidents de refoulement de bateaux de demandeurs d’asile de Grèce vers la Turquie.

L’office européen de lutte antifraude Olaf a confirmé en janvier avoir ouvert une enquête concernant Frontex.

Selon der Spiegel, l’Olaf a effectué début décembre une perquisition au siège de l’agence à Varsovie, notamment dans les bureaux de M. Leggeri. Plusieurs députés du parlement européen ont réclamé la démission de M. Leggeri, mais Frontex a indiqué mercredi qu’il n’avait pas l’intention de démissionner.

Jeudi, M. Leggeri s’est félicité dans un tweet que « jusqu’à présent le groupe de travail (mis en place par le conseil d’administration) n’ait pas trouve de preuve d’une quelconque implication dans les refoulements supposés ».

Agence créée en 2004, Frontex prévoit de disposer d’un effectif permanent de 10.000 gardes-frontières et gardes-côtes à l’horizon 2027.

Mediapart n’a pas participé à la rédaction de cette dépêche, qui fait partie du flux automatisé de l’Agence France-Presse (AFP). L’AFP est une agence de presse mondiale d’origine française fournissant des informations rapides, vérifiées et complètes sur les événements qui font l’actualité nationale et internationale, utilisables directement par tous types de médias. En savoir plus.

 

 


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