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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : Le monde - Le Monde avec AFP - 04/02/2021

Le juge des référés a ainsi débouté deux journalistes qui estimaient ne pas avoir eu accès aux opérations d’évacuation, près de Calais et Dunkerque, à la fin de décembre.

Le Conseil d’Etat a tranché, mercredi 3 février : les périmètres de sécurité mis en place par la police lors des évacuations de camps de migrants, qui ont pour conséquence de tenir les journalistes à distance, ne portent pas une atteinte excessive à la liberté de la presse.

Le juge des référés a ainsi débouté deux journalistes qui se plaignaient de ne pas avoir pu pénétrer à quatre reprises, les 29 et 30 décembre 2020, dans les périmètres de sécurité entourant des opérations d’évacuation près de Calais et Dunkerque.

« La protection de l’ordre public l’a emporté sur la liberté d’informer », a regretté Vincent Brengarth, avocat du Syndicat national des journalistes (SNJ) intervenu en soutien des deux reporters. « C’est d’autant plus choquant qu’on sait qu’il y a des violations répétées des droits humains » dans ces campements « et que le droit à l’information devrait donc y être renforcé », a-t-il ajouté.

L’un des requérants, Louis Witter, avait diffusé, sur son compte Twitter, des photos devenues virales montrant à Grande-Synthe (Nord) une personne en combinaison de protection lacérant une tente.

Lire aussi A Lille, deux journalistes dénoncent une « entrave » à la liberté d’informer sur les évacuations de camps de migrants
Pas d’« atteinte grave » à l’exercice de leur profession

M. Witter, photoreporter, et son confrère Simon Hamy avaient d’abord saisi un juge des référés du tribunal administratif de Lille. Mais il avait rejeté leur recours le 5 janvier, le jugeant dénué de caractère d’urgence. Les journalistes avaient donc fait appel devant le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative.

Dans sa décision, ce dernier conclut qu’il « n’apparaît pas que ces mesures » de police « aient jusqu’à présent excédé ce qui était nécessaire pour assurer la sécurité des opérations et aient porté une atteinte grave et manifestement illégale à l’exercice par les journalistes de leur profession ». Le ministère de l’intérieur avait fait valoir que « ces mesures d’éloignement visent à faciliter l’exécution matérielle de leur mission par les forces de l’ordre, à assurer le respect de la dignité due aux personnes évacuées et à prévenir les atteintes aux tiers que de telles opérations pourraient engendrer ».

L’administration affirme que ces évacuations sont destinées à faire cesser des occupations irrégulières de terrains, exécutant des expulsions ordonnées par la justice, ainsi qu’à offrir une mise à l’abri des migrants et une aide administrative. Selon les associations, environ un millier de migrants sont actuellement entre Calais et Grande-Synthe, exposés à des expulsions quasi quotidiennes de leurs campements de fortune.

 

 


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