Inscription au Bulletin  bulletin icon    Notre page FacebookNotre page Twitter  Bonjour Visiteur

Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : Médiapart - Agence France-Presse - 03/03/2021

Une enquête de l’agence de surveillance des frontières de l’UE Frontex sur des allégations de refoulements illégaux de migrants de Grève vers la Turquie en mer Egée s’est avérée peu concluante, selon un rapport du groupe de travail mis en place par le conseil d’administration de Frontex consulté mercredi par l’AFP.

Dans son rapport, qui a été partagé par une source proche de l’enquête, le groupe de travail indique qu’il n’a « pas été en mesure de clarifier complètement » les circonstances exactes de cinq incidents au cours desquels les droits des migrants auraient été violés.

Le groupe de travail a aussi souligné « la nécessite d’améliorer le système de signalement et de surveillance » sur place.

« Le cadre légal existant n’offre que des options limitées à Frontex pour agir en cas de violations signalées et constatées », selon le rapport.

Cette enquête sera vendredi au centre d’une réunion extraordinaire du conseil d’administration de l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, basée à Varsovie.

Le groupe de travail a également souligné « les conditions difficiles » dans lesquelles il faut mener des opérations de police aux frontières maritimes extérieures de l’UE en mer Egée.

Les refoulements de demandeurs d’asile peuvent être considérés comme une violation de la législation européenne en matière des droits de l’homme et de la Convention de Genève de 1951.

Frontex avait été mise en cause en octobre 2020 dans une enquête de plusieurs médias, dont le magazine allemand Der Spiegel, l’accusant d’être impliquée avec les garde-côtes grecs dans des incidents de refoulement de bateaux de demandeurs d’asile de Grèce vers la Turquie.

Le directeur exécutif de Frontex, le Français Fabrice Leggeri, a été sous pression pendant des semaines à la suite de ces accusations, des organisations de défense des droits de l’homme lui ayant demandé officiellement de suspendre ou de cesser les activités de l’agence européenne en mer Egée.

Des députés du parlement européen ont également réclamé la démission de M. Leggeri, mais il a refusé de le faire, soulignant que Frontex jouait un rôle crucial dans la lutte contre le trafic d’êtres humains.

Frontex est aussi visé par une enquête du gendarme européen antifraude, l’Olaf, notamment pour ces accusations de refoulements illégaux de migrants.

Mediapart n’a pas participé à la rédaction de cette dépêche, qui fait partie du flux automatisé de l’Agence France-Presse (AFP).

 

 


Calendrier d'Événements

Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
En savoir plus
Essentiel
Ces cookies sont nécessaires au bon fonctionnement du site, vous ne pouvez pas les désactiver.
Session de l'utilisateur
Identifie la session ouverte par l'utilisateur
Accepter