Source : ouest france - Anne-Louise SEVAUX, Elodie DARDENNE et Laurent NEVEU - 09/03/2021
La rédaction de Ouest-France Caen a réalisé une grande enquête sur la situation des jeunes migrants à Ouistreham (Calvados). D’où viennent-ils ? Pourquoi souhaitent-ils tant rejoindre l’Angleterre ? Comment s’organise leur quotidien ? Qui leur vient en aide ? On revient ici, sur les différents volets de cette enquête.
La rédaction de Ouest-France Caen (Calvados) s’est intéressée, à travers une grande enquête, aux migrants de Ouistreham. Reportages, témoignages, frise chronologique, photos… Retrouvez ci-dessous, les liens pour lire les différents volets de cette investigation.
Un premier volet, pour tout comprendre…
D’où viennent les migrants « installés » à Ouistreham ? Pourquoi souhaitent-ils rejoindre l’Angleterre à tout prix ? Et comment s’organisent-ils au quotidien ? Le premier volet de notre enquête permet de mieux comprendre l’histoire et les ambitions de ces jeunes migrants.
Depuis quelques années, la nationalité soudanaise est la plus représentée parmi les candidats à l’exil qui errent près du terminal de ferries. Leur objectif : rejoindre les côtes anglaises. Ils ont parfois des proches sur place, mais « ils imaginent surtout que c’est plus simple pour la langue, pour trouver du travail au noir là-bas, pour s’intégrer », constate Claire Martel, bénévole au Camo, le Collectif d’aide aux migrants de Ouistreham.
Dans ce premier volet, on découvre également que depuis l’automne, le campement « s’institutionnalise », à travers, notamment, un ramassage des déchets organisé. Sont également évoqués, les problèmes sanitaires et médicaux ; la sécurité ; l’organisation communautaire pour atteindre l’Angleterre ou encore, la pression familiale. Découvrez le premier volet de cette enquête en cliquant ici.
Les dates clefs du phénomène migratoire
Les premiers migrants sont arrivés à Caen, puis sur la côte de Nacre, au début de l’année 2016. Le renforcement de la sécurité aux frontières et le démantèlement de la « jungle » de Calais ont poussé des migrants à tenter leur chance vers l’Angleterre depuis d’autres ports. Dont Ouistreham, qui dispose d’un terminal de ferries.
Depuis, le nombre de migrants a fluctué, des squats se sont ouverts, avant d’être fermés, voir incendiés. Des associations se sont également organisées pour venir en aide à cette population, notamment au moment du confinement lié au coronavirus. Retrouvez, en cliquant ici, notre frise chronologique qui revient, en quelques dates clefs, sur le phénomène migratoire de Ouistreham.
Comment les migrants rejoignent l’Angleterre depuis Ouistreham
En camion, en bateau, ou de façon légale… Les jeunes migrants de Ouistreham tentent différentes solutions pour rejoindre l’Angleterre.
Le mode opératoire le plus employé est d’essayer de s’introduire clandestinement dans des remorques de poids lourds. Mais il semblerait que « de plus en plus de jeunes essaient par bateau », assure Isabelle, bénévole du Rassemblement humain… L’article complet est à lire ici.
Entre gendarmes et migrants : des rapports souvent tendus
En première ligne locale d’une situation aux enjeux internationaux, les gendarmes ont dû adapter leurs forces face aux tentatives de passages en Angleterre, depuis Ouistreham.
Chez les hommes et femmes en uniforme, on déplore des caillassages qui se multiplient, des garçons qui s’alcoolisent et deviennent agressifs. Du côté des associations d’aide aux migrants, en revanche, on parle de « provocations » voire de « harcèlement » de la part des gendarmes. L’ensemble de cet article est à lire ici.
Autour des jeunes migrants, une constellation de collectifs
Pour leur apporter de la nourriture, du bois, un toit ou un peu de réconfort, de nombreux collectifs et associations viennent en aide aux migrants de Ouistreham. L’un des volets de l’enquête met en avant ces bénévoles tout en donnant la parole au préfet du Calvados, Philippe Court, et au maire de Ouistreham, Romain Bail.