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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : L'est républicain - Lysiane Ganousse - 28/03/2021

Des familles entassées dans de tout petits appartements, des foyers insalubres, des plafonds prêts à s’effondrer… Samedi, RESF 54 et un Toit pour les migrants s’associaient au DAL (Droit au Logement) pour protester contre les conditions de logements trop souvent « indécentes » réservées aux migrants.

C'est ce qu’on pourrait appeler « la convergence des luttes ». Quand les associations RESF 54 (Réseau éducation sans frontière) et Un Toit pour les migrants s’accordent avec le DAL (Droit au logement) et font manifestation commune, la cause s’impose d’elle-même : le logement des migrants.

Samedi, le « cercle » qui se forme tous les mois place Stan pour manifester notamment en faveur de la régularisation des immigrés sans papier et l’éducation de leurs enfants, a voulu attirer plus particulièrement l’attention sur les conditions de leur hébergement. « Qui sont bien trop souvent indécentes. »

Les marchands de sommeil ciblés

Outre les locaux des structures d’hébergement qui nécessiteraient de lourds travaux, ou les expulsions sans relogement, les quelque 120 participants du cercle ont voulu, samedi, mettre le focus sur les marchands de sommeil dont les migrants sont les victimes récurrentes.

À ne pas vouloir régulariser les migrants sans papiers, la préfecture favorise le travail au noir et les rend vulnérables.

Un porte-parole de l'association Droit au logement

« À ne pas vouloir régulariser les migrants sans papiers, la préfecture favorise le travail au noir et les rend vulnérables », déplore ainsi Jean-Pierre au nom du DAL. « Elle les maintient dans une situation de grande précarité et en fait des proies faciles, notamment pour des bailleurs sans scrupule. »

Le plafond tenu par du scotch

Ainsi le DAL s’est-il vu saisir de situations locales qu’il juge parfaitement « indignes », à l’image de cette famille albanaise entassée à 3 adultes et 3 enfants dans un T2. « Ou cette autre famille à qui le propriétaire a demandé six mois de loyer en guise de caution, alors que la loi l’a fixée à un mois. Et que dire de cette famille arménienne de 2 adultes et 2 jeunes majeures hébergée dans un T2 dont les plafonds tiennent… grâce à du scotch ? !!! »

Des situations inacceptables mais que les propriétaires ont beau jeu d’infliger, conscients que leurs locataires ont peu de risque d’aller se plaindre où que ce soit. Une fois encore, les manifestants faisaient donc cercle pour tenter de faire corps, en rappelant qu’en France « 1 Toit = 1 Droit ».

 

 

 


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