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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : InfoMigrants - La rédaction - 06/07/2021

La justice espagnole n'a pas vu "d'incitation à la haine" dans une affiche de campagne du parti d'extrême-droite Vox, collée dans une station de métro de Madrid. Dans le cadre d'élections régionales, le parti y affirmait que les mineurs isolés étrangers touchaient davantage de subventions que les personnes âgées. Si le caractère mensonger du message a été retenu par la justice, cette dernière n'y a pas vu "d'appel à la violence".

La justice espagnole a donné raison au parti d’extrême-droite, Vox. Le parti était accusé d’incitation à la haine après avoir diffusé des affiches de campagnes - dans le cadre des élections régionales - affirmant que les mineurs isolés étrangers percevaient davantage d’aides publiques que les personnes âgées. Le parti Vox affirmait aussi que ces jeunes "constituent un problème politique et social évident".

L'affiche, collée en avril dans une station de métro de Madrid, représentait d'un côté une femme âgée aux cheveux blancs et de l'autre un jeune homme, une capuche sur la tête, la bouche recouverte d'un foulard et les yeux pixelisés.

Au milieu, on pouvait lire le message "Un MENA (mineur étranger non accompagné), 4 700 euros par mois, ta grand-mère, 426 euros de pension/mois".

En dessous de la photo, Vox a écrit le slogan : "Protégez Madrid, votez en toute sécurité".

Contactées par l'AFP, les autorités régionales espagnoles avaient nié catégoriquement ces affirmations et affirmaient que les mineurs non accompagnés ne bénéficiaient pas d'aides sociales représentant une telle somme.

Le parquet de Madrid avait ouvert une enquête à la suite du dépôt de plusieurs plaintes, dont une à laquelle s'était associé le Parti socialiste du Premier ministre Pedro Sánchez.

Au delà de la non-véracité des chiffres, "la simple diffusion d'idées ne constitue pas un délit"

Un tribunal de première instance avait déjà estimé qu'il n'y avait pas lieu d'exiger le retrait de l'affiche. Cette décision a été confirmée en appel dans un jugement rendu public seulement en début de semaine.

Pour faire retirer ces affiches, il aurait fallu y lire "un discours incitant de manière immédiate à la violence, à la discrimination ou à la haine", explique la Cour d'appel de Madrid dans sa décision. "La simple diffusion d'idées - qualifiées dans ce cas-ci de 'racistes ou xénophobes' - ne constitue pas un délit", estime le tribunal.

À (re)lire : France : des avocats dénoncent la "stigmatisation" des mineurs isolés étrangers

Le juge n’a pas retenu le caractère mensonger de l’affiche. La pancarte s'inscrit dans "le cadre d'une légitime lutte idéologico-partisane dans le contexte d'une campagne électorale, lieu traditionnel d'excès verbaux de la part des acteurs politiques".

Le magistrat a estimé que l'affiche pouvait "aussi s'interpréter comme un message électoral" critiquant le soutien public apporté à ces jeunes, "qui, indépendamment de la véracité des chiffres cités, constituent un problème politique et social évident".

 

 


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