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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : Médiapart - Agence France-Presse - 15/07/2021

Bagdad va enquêter sur l’arrivée de migrants irakiens illégaux en Lituanie, a promis jeudi le chef de la diplomatie irakienne, Fouad Hussein, en recevant son homologue lituanien, Gabrielus Landsbergis, qui a estimé que le problème devait être réglé « rapidement ».

« Les Irakiens sont victimes de passeurs et nous n’acceptons pas les passeurs dans notre société. Nous allons lancer des investigations et si des comportements criminels sont avérés nous prendrons toutes les mesures nécessaires », a déclaré M. Hussein.

« Notre devoir est de protéger nos citoyens, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays », a-t-il ajouté.

« Il est possible de résoudre cette situation rapidement, avant qu’elle ne devienne hors de contrôle », a estimé pour sa part M. Landsbergis, en réitérant ses accusations contre son voisin bélarusse, « qui utilise les migrants pour faire pression sur mon pays et sur l’Union européeenne ».

« Les migrants irakiens sont victimes du Bélarus: on leur promet un voyage en Europe et ils finissent dans une forêt », a ajouté M. Landsbergis.

La Lituanie fait face à une forte augmentation du nombre de migrants, notamment irakiens. Depuis début juillet, des centaines d’entre eux venus du Belarus ont été arrêtés par les gardes-frontières lituaniens, portant à 1.300 le nombre d’entrées illégales de migrants détectées dans le pays depuis le début de l’année, contre 81 seulement pour 2020.

Vilnius a annoncé vendredi qu’il allait construire un mur à la frontière avec le Bélarus.

En visite en Lituanie début juillet, le président du Conseil européen, Charles Michel, avait évoqué les « soupçons » pesant sur le rôle de Minsk dans l’arrivée de migrants, et affirmé que l’UE ne se laisserait pas « intimider ».

Les tensions entre Minsk et Vilnius sont montées en flèche l’année dernière, quand la Lituanie est devenue une plaque tournante pour l’opposition bélarusse, après la réélection très controversée en 2020 du président Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 26 ans.

Et les tensions entre le Bélarus et l’UE n’ont fait que s’accentuer depuis la répression d’un mouvement de contestation post-électoral historique l’an passé, qui s’est poursuivie avec l’interception en mai par Minsk d’un avion de ligne dans le ciel européen et l’arrestation d’un opposant au régime bélarusse à son bord.

Mediapart n’a pas participé à la rédaction de cette dépêche, qui fait partie du flux automatisé de l’Agence France-Presse (AFP).

 

 


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