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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : InfoMigrants - Leslie Carretero - 02/09/2021

Depuis mercredi, quelque 600 personnes occupent, avec l'aide du collectif Réquisitions, le parc André Citroën, situé en face de la préfecture de Paris et d'Ile-de-France, dans le sud de la capitale. Les associations réclament une nouvelle fois un hébergement digne pour ces migrants qui "survivent à la rue".

Mercredi 1er septembre, environ 600 migrants ont installé leurs tentes dans le parc André Citroën, dans le 15e arrondissement de Paris, en face de la préfecture de Paris et d’Ile-de-France. Avec l’aide du collectif Réquisitions, qui regroupe plusieurs associations dont Utopia 56 et Droit au logement (DAL), ils réclament un hébergement digne.

"Nous nous sommes installés devant la préfecture de région pour la mettre face à la vulnérabilité des personnes à la rue. Et nous resterons jusqu'à ce qu'elle les mette à l'abri", a prévenu Pierre Mathurin, un responsable d’Utopia56.

"Ces personnes survivent à la rue depuis des jours, des semaines, voire des mois"

Originaires d’Afghanistan, de Côte d’Ivoire, d’Érythrée, d’Éthiopie, de Guinée, du Maroc, de Russie ou encore du Soudan, "ces personnes survivent à la rue depuis des jours, des semaines, voire des mois", insistent les humanitaires dans un communiqué. Parmi elles se trouvent des femmes, "des bébés, des enfants de 10, 12 ans", ajoute Utopia 56 sur son compte Twitter.

Dans l’espace "famille", Karamoko, arrivée de Côte d’Ivoire "il y a quelques semaines", partage une tente avec son mari et son fils de trois ans. La jeune femme de 23 ans dit avoir "beaucoup d’espoir" d’être hébergée grâce à cette action. "Pour le moment, nous dormons dans une tente et il fait déjà froid la nuit", déplore-t-elle, interrogée par l’AFP.

À (re)lire L'invisibilisation des migrants porte atteinte à leurs droits fondamentaux, selon la Défenseure des droits

Israr aussi vit "dans la rue, sous des ponts", affirme cet Afghan de 18 ans à l’AFP. Arrivé en France trois semaines plus tôt après un an d’exil, il espère obtenir une place d’hébergement rapidement.

Dixième action du collectif Réquisitions

Depuis décembre 2020, c’est la 10e action du collectif Réquisitions, permettant ainsi à 3 600 personnes "de sortir de la rue ou d’un abri de fortune", précisent les associations. Plusieurs lieux de la capitale ont ainsi été occupés, dont une ancienne école maternelle, la place de la République ou encore un jardin du 10e arrondissement. En juillet, l’organisation avait installé des tentes sur la très chic place des Vosges, en plein cœur de Paris. Environ 600 personnes avaient été prises en charge par les autorités, mais 150 hommes avaient été laissés de côté.

Pour le collectif, "devoir mener un tel type d’action traduit le manque de volonté politique de mettre en place un accueil digne et de respecter les lois, les droits". Les humanitaires rappellent que la France compte trois millions de logements vacants, dont 400 000 en Ile-de-France.

 

 


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