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Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : L'humanité - Lola Ruscio - 24/08/2021

De Gennevilliers à Strasbourg, en passant par Allonnes, des maires de gauche se déclarent prêts à aider les exilés venus d'Afghanistan et organisent déjà leur hébergement, tout en pointant la responsabilité de l’État.

Les communes doivent se mobiliser pour les réfugiés afghans. C’est, en substance, le sens de la tribune publiée par l’Association nationale des élus communistes et ­républicains, rassemblant 650 maires partout en France, qui s’est prononcée en faveur de l’accueil ­inconditionnel des réfugiés afghans.

« ­Aujourd’hui, comme hier, nous sommes prêts à accueillir celles et ceux qui fuient les horreurs de la guerre », écrivent les signataires, une quarantaine de maires communistes, notamment de Gennevilliers (Patrice Leclerc), de Grigny (Philippe Rio), de Vénissieux (Michèle Picard), de Brionne (Valéry Beuriot), d’Allonnes (Gilles ­Leproust).

Dans cet appel, ils interpellent aussi Emmanuel Macron, en lui demandant d’être à la hauteur des enjeux en matière de droit d’asile : « La France comme l’Europe se doivent d’être au rendez-vous de l’Histoire. »

Les élus locaux se démarquent des positions du président

Les élus communistes ne sont pas les seuls à s’engager en faveur de l’accueil. Les actions se sont multipliées ces derniers jours au niveau local, bien loin des positions du président Emmanuel Macron, qui, les yeux rivés sur la prochaine élection présidentielle, juge que la France doit se « protéger contre des flux migratoires irréguliers importants » en provenance d’Afghanistan.

 

Au lendemain de son allocution télévisée du 17 août, plusieurs édiles écologistes, dont Éric Piolle à Grenoble ou Grégory Doucet à Lyon, ont tenu à se distinguer des propos du chef de l’État, en se disant prêts à aider des exilés. Sur Twitter, le maire EELV de Tours, Emmanuel Denis, a indiqué que « la ville de #Tours s’est déjà dit prête à accueillir 25 à 30 réfugiés. Tours Habitat et Ligeris (des bailleurs sociaux – NDLR) ont été saisis et recensent actuellement les appartements libres susceptibles de leur être attribués ».

 

La ville de #Tours s'est déjà dit prête à accueillir 25 à 30 réfugiés. Tours Habitat et Ligeris ont été saisis et recensent actuellement les appartements libres susceptibles de leur être attribués. #Afghanistan CC @CMunsch_Masset et Marie Quinton https://t.co/jyQ2dYnTyt— Emmanuel Denis (@EmmanuelDenis37) August 19, 2021

Très vite, des élus socialistes ont rejoint le mouvement, comme Martine Aubry (Lille), Nicolas Mayer-Rossignol (Rouen), Olivier Bianchi (Clermont-Ferrand) ou encore Mathieu Klein (Nancy). À Marseille, le maire PS, Benoît Payan, a rappelé que l’histoire de la cité phocéenne « se confond avec celle des persécutés, des pourchassés, des affamés, venus ici pour survivre et puis vivre ». L’édile précise que ces gens « auront toujours une place dans notre ville ». Une solidarité qui contraste avec les discours radicaux d’Emmanuel Macron sur la question des exilés.

Le gouvernement ne doit pas se soustraire à ses responsabilités concernant le logement, l’insertion, l’éducation, la santé et la régularisation des réfugiés, comme c’est le cas aujourd’hui pour les migrants. Patrice Leclerc Maire PCF de Gennevilliers

Sans attendre le feu vert de l’État, pourtant en première ligne en matière de droit d’asile, des édiles anticipent déjà l’arrivée de futurs exilés afghans. À Strasbourg (Bas-Rhin), la municipalité écologiste s’est déclarée prête à créer de nouveaux hébergements d’urgence, identifie des logements susceptibles d’être attribués à des familles, soutient les mobilisations de solidarité devant bientôt voir le jour, à l’initiative de citoyens. « C’est notre devoir de les accueillir dans des conditions dignes », insiste Jeanne Barseghian, édile EELV de la ville, tout en précisant qu’elle ne tient pas à « sélectionner » le type de réfugiés. « La France doit jouer son rôle de terre d’asile envers toute la population afghane », estime aussi celle qui est également coprésidente, avec l’eurodéputé Damien Carême, de l’Association nationale des villes et territoires accueillants.

À Strasbourg comme à Gennevilliers, les services municipaux sont sur le pont. « Nous sommes prêts à agrandir nos capacités d’accueil et à mobiliser les associations locales », précise Patrice Leclerc, le maire communiste de cette ville des Hauts-de-Seine, redoutant toutefois une démobilisation des services étatiques. « Le gouvernement ne doit pas se soustraire à ses responsabilités concernant le logement, l’insertion, l’éducation, la santé et la régularisation des réfugiés, comme c’est le cas aujourd’hui pour les migrants », pointe l’édile communiste. Dans la ville populaire d’Allonnes (Sarthe), l’élu PCF Gilles Leproust promet également que la commune qu’il dirige depuis des années restera « ­fidèle à ses valeurs d’humanité, de solidarité et d’ouverture ».  

 

 

 


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