Source : Libération - libération et afp - 24/12/2021

Le «Sea-Eye» et l’«Ocean Viking», deux navires humanitaires qui ont secouru en Méditerranée plusieurs centaines de personnes en détresse, ont été autorisés à jeter l’ancre.

A bâbord, le Sea-Eye : 214 personnes de sauvées. A tribord, l’Ocean Viking : 114. Désormais, les deux navires ont le feu vert pour débarquer en Sicile. Si le premier a déjà jeté l’ancre ce vendredi dans le port de Pozzallo, le second n’avait, lui, pas encore débarqué en fin de journée. Il a toutefois bien obtenu le feu vert pour le faire à Trapani et a, sur Twitter, partagé le «soulagement immense à bord».

Une victoire pour ces deux navires qui, à eux deux, ont sauvé près de 330 migrants. Les 16 et 17 décembre, le Sea-Eye avait secouru 223 personnes dans les eaux sous responsabilité maltaise au cours de quatre opérations. Neuf d’entre elles avaient dû être évacuées pour raison médicale en attendant l’assignation d’un port d’accueil. Jeudi, le navire avait demandé un port sûr où débarquer face aux «signes de fatigue, d’épuisement et d’anxiété» chez les personnes secourues et le «froid et l’humidité permanente» sur le bateau.

L’Ocean Viking, de son côté, affrété par SOS Méditerranée en partenariat avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), avait porté secours le 16 décembre à 114 personnes, dont des mineurs et deux nouveau-nés qui se trouvaient sur une embarcation pneumatique en détresse dans les eaux internationales au large de la Libye.

Abandonnés en pleine mer, sans moteur

Le pays d’Afrique du Nord reste en effet un important point de passage pour des dizaines de milliers de migrants cherchant chaque année à gagner l’Europe par les côtes italiennes, distantes de 300 km. A son large, les trafiquants d’êtres humains n’investissent plus dans des navires de haute mer capables de gagner les côtes italiennes, mais se contentent de bateaux pneumatiques, qu’ils surchargent de migrants et dont parfois ils récupèrent le moteur une fois la limite des eaux territoriales libyennes franchie. Aux personnes à bord, ils ne laissent alors qu’un numéro de téléphone à appeler pour demander du secours.

Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), près de 23 000 personnes ont ainsi péri ou sont portées disparues en Méditerranée depuis 2014, après avoir tenté de rejoindre l’Europe, dont près de 1 700 depuis début 2021.

A bâbord, le Sea-Eye : 214 personnes de sauvées. A tribord, l’Ocean Viking : 114. Désormais, les deux navires ont le feu vert pour débarquer en Sicile. Si le premier a déjà jeté l’ancre ce vendredi dans le port de Pozzallo, le second n’avait, lui, pas encore débarqué en fin de journée. Il a toutefois bien obtenu le feu vert pour le faire à Trapani et a, sur Twitter, partagé le «soulagement immense à bord».

Une victoire pour ces deux navires qui, à eux deux, ont sauvé près de 330 migrants. Les 16 et 17 décembre, le Sea-Eye avait secouru 223 personnes dans les eaux sous responsabilité maltaise au cours de quatre opérations. Neuf d’entre elles avaient dû être évacuées pour raison médicale en attendant l’assignation d’un port d’accueil. Jeudi, le navire avait demandé un port sûr où débarquer face aux «signes de fatigue, d’épuisement et d’anxiété» chez les personnes secourues et le «froid et l’humidité permanente» sur le bateau.

L’Ocean Viking, de son côté, affrété par SOS Méditerranée en partenariat avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), avait porté secours le 16 décembre à 114 personnes, dont des mineurs et deux nouveau-nés qui se trouvaient sur une embarcation pneumatique en détresse dans les eaux internationales au large de la Libye.

Abandonnés en pleine mer, sans moteur

Le pays d’Afrique du Nord reste en effet un important point de passage pour des dizaines de milliers de migrants cherchant chaque année à gagner l’Europe par les côtes italiennes, distantes de 300 km. A son large, les trafiquants d’êtres humains n’investissent plus dans des navires de haute mer capables de gagner les côtes italiennes, mais se contentent de bateaux pneumatiques, qu’ils surchargent de migrants et dont parfois ils récupèrent le moteur une fois la limite des eaux territoriales libyennes franchie. Aux personnes à bord, ils ne laissent alors qu’un numéro de téléphone à appeler pour demander du secours.

Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), près de 23 000 personnes ont ainsi péri ou sont portées disparues en Méditerranée depuis 2014, après avoir tenté de rejoindre l’Europe, dont près de 1 700 depuis début 2021.