Une bonne nouvelle pour pour le début de l'année 2022. Le Sea Watch 3 a été autorisé à accoster samedi 1er janvier dans le port de Pozzallo, en Sicile. A son bord se trouvaient 446 personnes secourues au cours des derniers jours. Les personnes vulnérables, malades, mineurs et familles ont pu quitter en premier le navire humanitaire samedi, tandis que le reste des passagers a foulé terre dimanche.

"Nouvelle année, nouvelle vie", a tweeté l'ONG Sea Watch International. "Nous leur souhaitons le meilleur".

Depuis plus d'une semaine, le navire qui patientait au large des côtes italiennes attendait de se voir désigner un port sûr. L'ONG alertait sur la dégradation des conditions météorologiques. Des vents forts et de fortes pluies avaient touché le navire. L'équipage se montrait inquiet : le plus jeune des rescapés était un bébé de trois semaines. Quatorze autres enfants de moins d'un an faisaient aussi partie des passagers.

Quelques jours plus tôt, le 28 décembre, un autre navire humanitaire, le Geo Barents, affrété par Médecins sans frontières (MSF) avait été autorisé à accoster, dans le porte sicilien d'Augusta cette fois-ci. Un peu plus de 550 personnes se trouvaient à son bord.

Selon les données du ministère de l'Intérieur italien au 28 décembre, 67 040 migrants ont atteint l'Italie depuis le début de l'année, contre 34 154 à la même période en 2020.

Malgré l'hiver, les tentatives de traversées de la Méditerranée ne faiblissent pas. L'Italie a notamment connu une forte augmentation du nombre d'exilés et de réfugiés rejoignant ses côtes au cours des derniers mois. Le gouvernement s'efforce de trouver un accord avec ses partenaires de l'Union européenne (UE) sur la manière de gérer cet afflux.