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Source : INFO MIGRANTS - Marion MacGregor - 11/03/2022

Les femmes et les mineurs représentent la majorité des deux millions de personnes ayant déjà fui la guerre en Ukraine. De plus en plus d’informations fond craindre que les réseaux de trafic et de prostitution cherchent à exploiter leur vulnérabilité.

La police allemande a confirmé les rumeurs selon lesquelles des femmes et des enfants ayant fui l’Ukraine et voyageant seuls ont été abordés à la gare centrale de Berlin par des individus. Ces derniers leur ont proposé de l’argent pour les héberger chez eux.

Un bénévole danois travaillant à la gare de Berlin a également expliqué à InfoMigrants que des informations en ce sens circulaient sur l’application de messagerie Telegram, alors que la gare de la capitale allemande est devenue ces derniers jours un important lieu de transit pour des milliers d’Ukrainiens qui arrivent par la Pologne.

>> À (re)lire : Elan de solidarité en Moldavie envers les déplacés ukrainiens

Le phénomène inquiète au-delà de Berlin. Ainsi, en Bavière, au sud de l’Allemagne, le ministère régional de l’Intérieur, Joachim Hermann, assure que la police suit cette évolution de près. Il a toutefois affirmé qu'à ce jour aucun cas d’exploitation n’a été constaté en Bavière. Le ministre a aussi mis en garde contre une méfiance généralisée qui serait contreproductive, la grande majorité des bénévoles voulant simplement aider les migrants

Des milliers de personnes ont déjà afflué à la gare de Berlin, en provenance de Pologne ou de République tchèque. Crédit : Benjamin Bathke / InfoMigrants

Pour l’activiste anti prostitution Huschke Mau, le risque que des proxénètes recrutent actuellement à la frontière allemande est bien présent.

Selon les statistiques de la police allemande, la plupart des femmes travaillant dans les maisons closes légales du pays sont originaires de Bulgarie, de Roumanie, de Hongrie et du Nigeria. Huschke Mau, qui a elle-même été prostituée pendant de nombreuses années, estime que des Ukrainiennes viendront bientôt grossir les rangs des plus de 3 000 maisons closes que compte le pays.

>> À (re)lire : La gare de Berlin, à la croisée des chemins pour les déplacés d'Ukraine

L’Allemagne représente un important marché pour les trafiquants d’êtres humains, selon Huschke Mau. "Nous ne devons plus être le pays connu pour exploiter la position vulnérable dans laquelle se trouvent les femmes", a-t-elle expliqué à l’agence de presse EPD. "À un moment donné, cela doit devenir une source de honte pour nous."

Lors de la précédente vague de déplacés en 2015-2016, les hommes célibataires représentaient la majorité des réfugiés. Aujourd’hui, les défis pour les travailleurs humanitaires sont différents.

Jadwiga, une ONG travaillant avec des femmes victimes de trafic et forcées à la prostitution, craint également que les femmes d’Ukraine se retrouvent aux mains de proxénètes. 

"La guerre et les crises de réfugiés rendent les femmes particulièrement vulnérables. Elles risquent de devenir des victimes de trafic d’êtres humains et d'autres crimes", a écrit Jadwiga dans un récent tweet. Pour lutter contre ce phénomène, le groupe cherche à sensibiliser les déplacés qui arrivent actuellement.

La directrice de Jadwiga, Monika Cissek-Evans, rappelle que "les femmes doivent faire attention à leur passeport et à leur numéro de téléphone. Elles devraient noter les noms et les adresses des hôtes." Elle rappelle aussi que qu’il ne faut pas faire "aveuglément confiance aux femmes, car il n'y a pas que les hommes qui sont des trafiquants d'êtres humains".

Numéros verts et comportement à adopter :

Allemagne :

Si vous arrivez à Berlin et que vous vous faites aborder par une personne vous proposant de l’argent pour vous loger, n’acceptez pas et signalez l’individu à la police.

Vous pouvez joindre la police au +49 30 206220306.

En Allemagne, la prostitution forcée est passible d’une peine allant jusqu’à dix ans de prison. Cette peine est encore plus lourde si la victime est mineure.

Pologne : 

En Pologne, le gouvernement a mis en place un numéro vert pour les personnes qui se sentent menacées par des trafiquants : +48 226280120.

 

Avec epd

 

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