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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : Le monde - Julia Pascual - 02/04/2022

L’ONG Singa, spécialisée dans l’intégration des réfugiés, avait invité les principales formations politiques candidates à l’élection présidentielle, sauf celles d’extrême droite, pour un débat « apaisé ».

A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, les représentants des principaux candidats se sont succédé au Musée national de l’histoire de l’immigration, à Paris, pour parler d’immigration, vendredi 1er avril.

L’association Singa, créée en 2012 et spécialisée dans l’intégration des réfugiés, était à l’origine de cette « audition ». Elle a fait le choix de ne pas inviter les candidats d’extrême droite qui ne font que « répandre la haine et la discorde », selon le directeur général de Singa France, David Robert.

Lire aussi :  Présidentielle 2022 : la politique migratoire, un thème imposé dans la campagne électorale

L’événement devait initialement accueillir des candidats en personne mais, finalement, seul Yannick Jadot, le candidat écologiste, s’est déplacé, les autres personnalités politiques ayant annulé leur venue et choisi de se faire représenter.

« Ce n’est pas un problème »

« Nous avons parlé de façon apaisée pendant trois heures de l’immigration en France, en 2022, avec des politiciens, et ce n’est pas un poisson d’avril », a conclu David Robert, vendredi, à l’issue des auditions de quelques minutes chacune.

Compte tenu des formations représentées – majoritairement à gauche –, les propos tenus ont logiquement convergé autour d’une approche positive de la question migratoire.

« L’immigration, ce n’est pas un problème, a revendiqué M. Jadot. Un pays qui joue une forme de pureté génétique, c’est un pays qui ne va pas bien. Le métissage est toujours une source d’enrichissement. La société qui va bien c’est celle qui est accueillante, qui intègre. » Le candidat a, en outre, défendu la création d’un statut de « déplacé climatique » pour les personnes qui doivent quitter leur pays pour des raisons environnementales, et le fait de « sortir la question de l’asile et l’immigration du ministère de l’intérieur » pour la confier à un « grand ministre des solidarités ».

Lire la tribune :  « Il n’est plus possible de considérer les migrants comme des sous-humains qu’on peut laisser mourir en mer »

« Nous devons faire baisser le degré d’hystérisation autour des questions d’asile et de migration », a également défendu la députée européenne socialiste Sylvie Guillaume, qui a plaidé pour la suppression du règlement de Dublin et l’interdiction des tests osseux pour évaluer l’âge des mineurs isolés ou encore de la rétention des mineurs.

« Accueillir moins pour intégrer mieux »

Stéphane Peu, le député communiste de Seine-Saint-Denis, a lui aussi dit vouloir interdire la rétention de mineurs ainsi qu’une « régularisation massive des sans-papiers ». Un point de convergence avec la députée de La France insoumise Danièle Obono, qui a répété : « Nous croyons que les migrations sont des richesses et nous assumons de le dire. Nous avons les moyens d’accueillir les personnes dignement. »

Venue pour représenter le candidat Emmanuel Macron, Marlène Schiappa a surtout défendu la politique d’accueil des réfugiés ukrainiens et, à une personne qui lui faisait remarquer que le mot « accueil » ne figurait pas dans le programme du président sortant, la ministre déléguée à la citoyenneté a assuré que « la question de l’accueil est pour nous fondamentale » et promis à l’avenir d’« associer bien plus largement les acteurs de terrain » aux politiques mises en œuvre.

Il s’en est fallu de peu pour que l’exercice ne tourne à un unanimisme ronronnant, jusqu’à ce que Patrick Stefanini, directeur de campagne de la candidate du parti Les Républicains, Valérie Pécresse, apporte un peu de dissonance en défendant l’idée d’« accueillir moins pour intégrer mieux » à travers des quotas et le contrôle renforcé des frontières. « Nous pensons que la France fait l’objet d’une troisième vague migratoire depuis vingt ans, sans relation avec la démographie du pays ou la situation de l’économie et nos perspectives de croissance, a-t-il soutenu. Il faut réduire les flux. »

 


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