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Source : InfoMigrants - La rédaction - 22/04/2022

Le parquet de Bayonne a indiqué, jeudi, que l'enquête ouverte pour "homicide involontaire" à la suite du décès de trois migrants algériens, percutés en octobre par un train à Ciboure, dans le Pays basque, a été classée sans suite. Une plainte avait été déposée contre X et des soupçons d'empoisonnement pesaient sur une personne présente au moment des faits.

Les familles des victimes et le seul rescapé de l'accident comptaient sur l'enquête pour obtenir des réponses à leurs questions sur les causes de la mort des trois Algériens, percutés par un train à Ciboure, le 12 octobre 2021. Finalement, l'enquête ouverte pour "homicide involontaire" a été classée sans suite, a indiqué, jeudi 21 avril, le parquet de Bayonne à l'AFP.

Le drame était survenu à quelques kilomètres de la frontière franco-espagnole. Un groupe de quatre hommes algériens suivaient la voie ferrée à pied afin d'échapper à d'éventuels contrôles de police. Les exilés s'étaient assoupis sur les rails, peu avant la gare de Saint-Jean-de-Luz, et avaient été happés par un TER. Trois sont morts et un quatrième a été grièvement blessé dans l'accident.

>> À (re)lire : Migrants percutés par un train à Ciboure : le seul survivant a obtenu un titre de séjour

Le survivant, tout comme les proches de deux des morts et trois associations nationales d'aide aux exilés, avaient déposé plainte contre X en décembre. Ils accusaient un cinquième homme, présent au moment des faits, d'avoir mis des "substances nuisibles" dans les boissons des victimes.

Mais les analyses toxicologiques pratiquées sur les corps des défunts et du blessé n'ont pas établi l'ingestion de produits toxiques ou nuisibles, a indiqué le procureur Jérôme Bourrier, confirmant des informations de BFMTV. "Aucun élément de l'enquête pénale ne va dans le sens d'un empoisonnement", a-t-il souligné.

Des associations associées à la plainte

Le cinquième homme, que le rescapé décrit comme leur "passeur", avait pris la fuite avant d'être arrêté deux jours après l'accident à Bayonne. Il avait expliqué aux enquêteurs "s'être réveillé avant les autres. Il se serait écarté pour faire des exercices physiques pour se réchauffer. Il aurait ensuite été pris de panique quand le train a heurté ses compagnons", indiquait, à l'époque, France bleu. Connu des services pour un vol avec effraction pour lequel il avait été jugé quelques mois plus tôt, l'homme n'avait finalement pas été inquiété.

>> À lire : Reportage : à la frontière franco-espagnole, l’importante présence policière ne dissuade pas les migrants

Trois associations d'aide aux migrants s'étaient jointes à la plainte contre X dans l'espoir que la responsabilité de l'État soit reconnue dans le drame. "Les politiques migratoires ont des conséquences dramatiques sur la vie des gens. Et cette situation est liée aux politiques migratoires donc il nous semble important d'aller plus loin pour désigner les responsables", avait déclaré Laure Palun, directrice de l'Anafé, interrogée par InfoMigrants en décembre 2021, lors du dépôt de la plainte.

La drame de Ciboure avait mis la lumière sur les risques que prennent les migrants pour atteindre la France depuis l’Espagne, en passant par le Pays basque. Pour échapper au renforcement des contrôles policiers dans la région, les exilés tentent désormais de rejoindre l’Hexagone en longeant la voie ferrée ou en traversant à la nage la rivière Bidassoa.

>> À (re)lire : À la frontière franco-espagnole, la police "traque" les migrants

Avec, pour certains, une issue dramatique. Plusieurs personnes sont déjà mortes noyées dans la Bidassoa en tentant la traversée. "Pour ces gens qui ont traversé le désert et la mer dans des conditions chaotiques, relier les deux rives d’un fleuve semble anecdotique. Et pourtant, c’est tout aussi dangereux", expliquait Anaïtze Aguirre, membre de l'association espagnole Irungo Harrera Sarea.

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