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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : afrik.com - Malick Hamid - 16/04/2022

Le royaume du Maroc respecte ses engagements vis-à-vis de l’Espagne de gérer la question migratoire, en procédant à l’arrestation massive de migrants sur son sol. Seulement, il est reproché aux autorités marocaines de poser des actes visant à « rendre la vie difficile » à ces candidats à l’émigration clandestine.

C’est un signal fort envoyé aux migrants qui avaient l’habitude de transiter par le Maroc pour rallier l’Espagne par les enclaves de Ceuta et Melilla. Le royaume chérifien, qui a conclu des accords avec le royaume ibérique, a procédé à de nombreuses interpellations de migrants. Rabat s’est engagé à empêcher aux migrants de rejoindre l’Espagne qui, en contrepartie a reconnu la marocanité du Sahara Occidental.

Ce samedi 16 avril, l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) a dénoncé ces arrestations massives de migrants subsahariens au Maroc, non loin des frontières de Ceuta et Melilla. « Depuis la reprise des relations entre le Maroc et l’Espagne, le dispositif répressif contre les migrants subsahariens s’est généralisé dans différentes villes, avec des arrestations massives et des transferts vers différentes régions », a déploré l’organisation.

La section de Nador de l’AMDH à EFE évoque des déplacements forcés de migrants organisés par les forces de sécurité marocaines en vue de « les éloigner des frontières proches de l’Espagne » conformément aux accords conclus entre les deux royaumes. Selon l’association, les migrants interpellés à Nador, non loin de Melilla, ont été convoyés à Beni Mellal (Centre), alors que ceux arrêtés à Tanger, et qui comptaient rejoindre Ceuta, ont été dirigés vers la frontière avec l’Algérie en vue de « rendre la vie difficile ».

Une situation qui intervient au moment où le Maroc et l’Espagne ont tourné la page de la crise diplomatique née de l’admission du chef du Front Polisario, Brahim Ghali, dans une structure hospitalière espagnole, pour des raisons de santé. Le dirigeant du Sahara Occidental avait voyagé sous une « fausse identité algérienne ». Ce qui avait fâché Rabat qui, pour sanctionner Madrid, avait laissé libre accès aux migrants qui, par milliers, prenaient d’assaut Ceuta et Melilla.

Seulement, les récents accords conclus entre le Maroc et l’Espagne ont vite fait de changer la donne. Surtout avec la visite du président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, au royaume chérifien, il y a quelques jours. D’ailleurs, cette visite a permis la reprise des liaisons maritimes entre les deux pays, suspendues depuis 2020.

 


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