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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : InfoMigrants - La rédaction - 18/07/2022

Les 317 migrants qui vivaient en famille depuis dix jours à Bagnolet, sous un pont, ont été évacués lundi matin. Dans ce campement installé au bord d’une route, les familles vivaient sans eau ni sanitaires malgré la canicule. Parmi elles se trouvaient de nombreuses femmes enceintes et des nourrissons.

Lundi 18 juillet, dans la matinée, les familles qui avaient installé un campement, il y a dix jours, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) ont été évacuées. Selon la préfecture, 317 personnes se trouvaient sur le campement. Parmi elles se trouvaient de nombreux enfants et des femmes enceintes.

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Les personnes ont été dirigées vers des gymnases où leur situation administrative sera examinée. Elles doivent ensuite "être ré-orientées vers des hébergements adaptés à leur situation, que ce soit en Ile-de-France ou en province", indique la préfecture d’Ile-de-France dans un communiqué. Vingt-deux femmes ont, elles, été accueillies au sein des locaux de la préfecture.

"On s’inquiétait des conditions de vie parce qu’il commençait à faire très très chaud et il n’y avait pas vraiment d’accès à l’eau", a réagi Clara Agnello, coordinatrice de l’association Utopia 56 à Paris, interrogée par InfoMigrants. Le 14 juillet, une petite fille de 19 mois avait dû être hospitalisée pour cause de déshydratation.

"On est fatigués de devoir bouger tout le temps"

Les familles s’étaient installées le 9 juillet dernier sur ces trottoirs, en bord de route, à la suite d'une manifestation. Exilés et associations avaient réclamé que les places d’hébergement destinées aux Ukrainiens, mais aujourd’hui laissées vacantes, puissent être occupées par n’importe quelle personne dans le besoin.

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Certaines familles dormaient en réalité au bord de cette route depuis un mois et demi, sous des tentes fournies, faute de mieux, par l'association Utopia 56 aux familles sans hébergement. "Généralement, on récupère les tentes et les couvertures le lendemain matin. Mais après la manifestation de samedi, les familles ont décidé de rester à Bagnolet de manière fixe", avait alors expliqué à InfoMigrants Pierre Mathurin, coordinateur de l'association à Paris. Donc plus de ramassages chaque matin.

À la suite de la manifestation, les familles ont donc décidé de changer de stratégie et de se rendre visibles, dans l'espoir d'être hébergées. "On n'a nulle part où dormir donc on a voulu rester ici", avait revendiqué Nassara, une Ivoirienne de 24 ans, en longue robe bleue à fleurs jaunes. "On est fatigués de devoir bouger tout le temps. Là, on est dehors mais au moins, on est ensemble."

Depuis dix jours, les familles vivaient sans accès direct à l'eau et sans sanitaires dans une situation humanitaire désastreuse.

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