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Source : la dépêche - Charlotte Benatti - 13/09/2022

François Piquemal, député de la Haute-Garonne (Nupes), a passé la nuit de ce lundi 12 septembre dans le campement des migrants isolés, sur les allées Jules-Guesde. Une façon d’interpeller les institutions sur la situation de ces jeunes.

“Ce ne sont pas des conditions dans lesquelles on peut vivre. Certains dorment à même le sol car ils n’ont pas de matelas” raconte le député de Haute-Garonne François Piquemal (Nupes), après avoir passé la nuit dans le campement des allées Jules-Guesde, où une centaine de migrants sont installés, depuis le 26 août dernier. Pour l’heure, aucune solution d’hébergement n’a été proposée à ces jeunes, et les discussions semblent, elles, être au point mort. “J’ai sollicité le préfet, j’ai interpellé le maire. Pour l’instant, seul le conseil départemental a accepté de se mettre autour de la table des négociations” explique le député.

 

Face à des conditions de vie des plus précaires, la situation devient alarmante. “Les lampadaires sont allumés toute la nuit jusqu’à 7 heures. Les jeunes doivent également dormir avec le bruit constant des voitures. J’invite les responsables politiques à venir, comme moi, camper pendant toute une nuit. Ils nous diront ensuite s’il est acceptable ou non de dormir dans ces conditions” déclare ce dernier.

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"Peu importe leur âge, ils doivent être relogés"

“La question de minorité est accessoire dans cette histoire” Même si les associations assurent que 90% des migrants du campement sont mineurs, l’âge de ces jeunes est souvent remis en doute. Pour François Piquemal, tous, qu’importe leur âge, doivent être relogés. “La question de la minorité est accessoire dans cette histoire. Personne ne doit dormir dans la rue. La majorité, la minorité, c’est aux institutions d’en discuter et de savoir qui prend en charge qui.” rétorque François Piquemal. Selon lui, il faudrait prendre exemple sur la mairie de Lyon et ouvrir trois lieux différents, pour accueillir les migrants en fonction de leur situation.

“Les mineurs seront pris en charge par le conseil départemental, les migrants qui ont un recours au tribunal pour savoir s’ils sont mineurs ou majeurs, peuvent être logés dans un autre lieu, et les majeurs dans un troisième” explique François Piquemal. “Sinon, on va démanteler le campement et il se déplacera ailleurs. Au final, nous n’aurons pas réglé le problème” déplore-t-il.

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