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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : libération - Léna Coulon - 12/09/2022

Les victimes faisaient partie d’un groupe de rescapés secourus au large de l’Italie. Depuis le début de l’année, au moins 1200 personnes ont perdu la vie en tentant de rejoindre l’Europe par la mer.

Au rythme des naufrages et des sauvetages, des chiffres, souvent privés de noms, viennent s’échouer aux rives de nos consciences, en un rappel cruel : la Méditerranée est devenue, et reste, un vaste cimetière. Près de 25 000 personnes y ont trouvé la mort depuis 2014 selon l’Organisation Internationale des Migrations (OIM) et déjà 1 200 cette année. Un décompte effrayant, auquel viennent de s’ajouter six victimes, parmi les 26 personnes dont l’embarcation a été secourue au large de Pozzallo, en Sicile.

Dans un communiqué publié ce lundi, la section italienne du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) rapporte le décès de deux bébés de 1 et 2 ans, d’un adolescent de 12 ans et de trois adultes, dont la mère et la grand-mère d’enfants survivants. De nationalité syrienne, ils auraient péri «de faim et de soif» : le signe d’une errance en mer de plusieurs jours, sans secours. Parmi les rescapés, une mère et sa fille souffrant de graves brûlures ont été évacuées à Malte pour recevoir des soins urgents. En mer sur des embarcations de fortune, les exilés sont régulièrement exposés aux brûlures chimiques dues au mélange d’eau salée et de carburant.

Errance et abandon en mer

«Ceci est inacceptable. Renforcer les secours en mer est la seule façon d’empêcher ces tragédies», s’est indignée sur Twitter, ce lundi, la responsable du HCR en Italie, Chiara Cardoletti. Depuis des années, l’agence de gardes-frontières et garde-côtes européenne Frontex est accusée de délaisser le sauvetage en mer au profit de missions de surveillance et de dissuasion envers les demandeurs d’asile. Au point d’être suspectée d’avoir participé à des refoulements illégaux - les pushbacks - entre la Grèce et la Turquie, ou encore vers la Libye, où des cas d’esclavage et de torture sont pourtant documentés.

 

En Méditerranée centrale, les migrants ne peuvent ainsi compter que sur le sauvetage par des bateaux commerciaux de passage et sur la poignée de navires humanitaires. A l’instar du Sea Watch 3, Sea-Eye 4 et Humanity 1, qui ont secouru ces derniers jours 765 migrants en détresse en Méditerranée centrale, d’après le site Info Migrants. Les trois navires humanitaires naviguent désormais au large de l’Italie en attendant de se voir attribuer un port de débarquement. « Il est épouvantable que le sort de centaines de personnes doive reposer sur des acteurs civils alors que l’Union européenne et ses États membres ne se soucient pas des pertes humaines en mer », déplore l’ONG Sea-Watch International sur Twitter.


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