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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

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Source : francebleu - Mélanie Juvé - 28/12/2022

Paul Sabatier d'expulser une centaine de jeunes migrants, installés dans un bâtiment inoccupé plusieurs jours. Les associations et les avocats des jeunes dénoncent une audience illégale.

Ce sont plusieurs dizaines de personnes qui se sont rassemblées ce mercredi en fin de matinée devant le tribunal administratif de Toulouse. Des militants associatifs et beaucoup de jeunes migrants, qui se sont installés dans un bâtiment inoccupé de l'université Paul Sabatier avant les vacances. Ces derniers attendent d'être fixés sur leur sort, alors que le tribunal examinait une demande en référé "mesures utile" d'expulsion du domaine public.

Les jeunes migrants occupent un bâtiment vaquant de l'Université Paul Sabatier. Photo d'illustration.
Les jeunes migrants occupent un bâtiment vaquant de l'Université Paul Sabatier. Photo d'illustration. © Maxppp - DDM-XAVIER DE FENOYL

 

L'audience s'est tenue après le rejet d'une demande de renvoi. En signe de protestation, les jeunes migrants présents et leurs avocats ont quitté la salle.
"Ce n'est pas légal"

"Un scandale", évoque Fanny Sarasqueta, avocate des occupants de l'université. "Ce n'est pas légal, l'audience qui s'est tenue est totalement irrégulière*. Un parce que le délai entre la convocation entre la date de l'audience est inferieur à 48 heures, et parce qu'il y a un des jeunes qui a déposé une demande d'aide juridictionnelle ce matin. La loi prévoit que le juge est obligé de suspendre son audience le temps qu'un avocat soit attribué au jeune. C'est totalement incompréhensible et inquiétant."*

Un risque pour la sécurité et la salubrité, selon l'université

De son côté, l'avocat de l'université, qui n'a pas souhaité s'exprimer en fin d'audience, justifie la demande d'expulsion notamment par un risque pour la sécurité et la salubrité dans ce bâtiment 4R3, constitué entre autres d'anciens laboratoires et salles de classes. Des risques de sources radioactives, des problèmes d'amiante et électriques ont été évoqués.

"On a nulle part où aller"

Ces 103 jeunes originaires d'Afrique subsaharienne sont arrivés en France pour la plupart il y a quelques mois, et tentent de faire reconnaître leur minorité auprès du juge des enfants, dans l'espoir d'être pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance.

"C'est un peu triste et franchement, ça fait mal. On a nulle part où aller, c'est notre seul refuge. On ne s'attendait pas à ça, parce que c'est l'hiver et c'est compliqué pour nous. On se dit que c'est une stratégie qu'ils ont organisé pour nous mettre dehors", témoigne Fofana, 16 ans, arrivé il y a trois mois en France.

Le jugement a été mis en délibéré "dans les meilleurs délais".

 

 


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