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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : L'Humanité - Émilien Urbach - 24/04/2021

Ce Guinéen de 21 ans vit à Tarbes, en hébergement d'urgence. Sans papiers, il n'a droit à rien. Grâce à ses enseignants, il a rencontré monsieur Castro, avec qui il a signé un contrat d'apprentissage pour devenir couvreur.

ÊTRE EXILÉ EN FRANCE

«C’est un jeune ponctuel et travailleur. Il a choisi un métier difficile pour lequel il y a peu de candidats. Quand on est couvreur on bosse sous la pluie, sous la neige, sous le soleil brûlant… » Monsieur Castro a signé avec Oumar, 21 ans, un contrat d’apprentissage au mois de décembre 2020. Le jeune homme est pourtant dépourvu de titre de séjour et donc d’autorisation de travail. C’est un dynamique et lumineux jeune adulte de 21 ans qui rêve de pouvoir faire son métier. « Quand je travaillerai, je pourrai prendre un appartement », confie Oumar.

Pour l’heure, il vit au sein d’un hébergement d’urgence, à Tarbes, avec 5 autres jeunes majeurs privés de droit, de formation et d’accès à l’emploi. « Je n’ai pas de papiers, reprend le jeune homme sans jamais effacer son sourire. Les autorités françaises ont beaucoup de mal avec les documents officiels des Guinéens. Ici, sans papiers, tu n’as aucun droit. Sans nos professeurs, on n’aurait rien du tout. »

Icon QuoteMes parents sont arrivés du Portugal en 1970. Mon père a pu travailler tout de suite. C’est ce qui nous a permis de nous intégrer. Les jeunes comme Oumar doivent avoir le droit de travailler dans la légalité. Monsieur Castro

Ce sont, en effet, les enseignants du lycée professionnel Sixte-Vignon qui ont permis la rencontre entre Oumar et monsieur Castro. Ce dernier a décidé de faire travailler le jeune homme quoi qu’il arrive. « C’est un geste militant, assure-t-il. Je suis moi-même issu d’une famille d’immigrés. Mes parents sont arrivés du Portugal en 1970. Mon père a pu travailler tout de suite. C’est ce qui nous a permis de nous intégrer. Je vais écrire au préfet pour lui dire que les jeunes comme Oumar doivent avoir le droit de travailler dans la légalité. »

Pour l’heure, la préfecture des Hautes-Pyrénées reste sourde à la mobilisation de dizaines de citoyens solidaires, militants associatifs, petits artisans et élus locaux qui soutiennent depuis des années une trentaine de jeunes étrangers contraints à la précarité au nom de sournoises considérations administratives et politiciennes. 

 

 


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