Inscription au Bulletin  bulletin icon    Notre page FacebookNotre page Twitter  Bonjour Visiteur

Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : InfoMigrants - La rédaction - 10/09/2021

L’ancienne porte-parole du mouvement d’extrême-droite dissous Génération identitaire, Thaïs d’Escufon, a été condamnée jeudi à deux mois de prison avec sursis et 3 000 euros d'amende pour "injures publiques". La militante avait posté une vidéo anti-migrants après une opération du groupuscule dans les Pyrénées, à la frontière franco-espagnole.

Thaïs d’Escufon, ancienne porte-parole de Génération identitaire, a été condamnée jeudi 9 septembre à deux mois de prison avec sursis pour "injures publiques". Une autre personne de ce mouvement, Jérémie Piano, a écopé de la même peine pour "provocation à la haine raciale". Les deux militants du groupuscule d’extrême-droite dissous ont également été condamnés à 3 000 euros d’amende.

Thaïs d’Escufon et Jérémie Piano avaient publié des vidéos hostiles aux exilés à la suite d’une opération anti-migrants de Génération identitaire le 19 janvier au col du Portillon, à la frontière entre la France et l’Espagne.

Lors de cette action, une trentaine de militants au volant de véhicules sérigraphiés "Defend Europe" avaient déployé une banderole "No way". Une équipe était ensuite partie avec un drone pour "surveiller la frontière", avaient-ils estimé.

"Stigmatisation" des migrants

Selon le procureur de la République de Saint-Gaudens, où s’est tenue l’audience, la porte-parole de Génération identitaire avait "stigmatisé" les exilés dans une vidéo Youtube publiée le 21 janvier en affirmant qu’il était "scandaleux qu’un migrant puisse traverser la frontière".

Des propos qui caractérisent "ce passage de la frontière comme un danger, c'est une spéculation sur la notion de danger alors que rien n'est argumenté", selon le procureur Christophe Amunzateguy.

À (re)lire : Dissolution de Génération identitaire : qui est derrière ce groupe d'extrême droite anti-migrants ?

Concernant Jérémie Piano, le magistrat avait dénoncé "un appel à la révolte" et "la construction d'un discours stigmatisant". Dans une autre vidéo Youtube de l'opération postée le 20 janvier, il évoquait "une invasion migratoire", "des milliers de clandestins déjà en France" dont "probablement des voleurs, des violeurs et des terroristes en puissance".

Christophe Amunzateguy avait requis quatre mois de prison avec sursis et réclamé 4 000 euros d’amende pour chacun.

"La peine qui était requise contre moi était complètement délirante, la condamnation ne l'est pas beaucoup moins", a déclaré à l'AFP Thaïs d'Escufon, précisant qu'il s'agissait de sa première condamnation.

Elle a également dénoncé une "atteinte très grave à la liberté d'expression" visant "à servir d'exemple pour criminaliser le discours anti-immigration".

En revanche, SOS Racisme, partie civile au procès, s'est "félicité" de cette condamnation.

 

 


Calendrier d'Événements

Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
En savoir plus
Essentiel
Ces cookies sont nécessaires au bon fonctionnement du site, vous ne pouvez pas les désactiver.
Session de l'utilisateur
Identifie la session ouverte par l'utilisateur
Accepter