Source : actu Saint Etienne - Emmanuelle Lacheny - 08/09/2021
50 réfugiés afghans sont arrivés à Clermont-Ferrand. Sortis de la phase d'isolement, au cours de laquelle ils ont pu recevoir des soins, ils vont commencer les demandes d'asile.
A Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), 50 réfugiés afghans sont hébergés par l’association CeCler. Parmi eux, 26 enfants et 24 adultes ont été pris en charge. Une fois sur place, ils ont été mis en relation avec une équipe soignante.
L’association a plus de 20 ans d’expérience dans l’accueil des réfugiés sur le territoire français. « Nous les mettons immédiatement en relation avec des médecins, afin que leurs besoins vitaux soient assurés », explique Dominique Charmeil, directrice générale de l’association CeCler.
« Ils sont arrivés le 26 août, exténués par le voyage et les conditions de leur départ », souligne-t-elle. L’association leur donne de quoi manger, se reposer. « Une femme est arrivée pieds nus, nous leur donnons des vêtements au besoin », souligne la directrice générale.
Durant ces dix jours d’isolement, de suivi sanitaire et médical, les médecins proposent la vaccination contre le Covid-10 à ceux qui ne l’ont pas encore reçue.
Des démarches administratives à venir
Après ces sessions de soins et de recueils de paroles accompagnés d’interprètes, les réfugiés sont amenés à commencer leurs démarches administratives. « Tous ont de très bonnes qualifications », mentionne Dominique Charmeil.
Ils sont actuellement réorientés sur des hébergements stables et les demandes d’asiles seront lancées prochainement.
Les liens avec la mairie de Clermont-Ferrand se font après la fin de la procédure d’urgence. L’association continue d’en suivre certains, en fonction des logements dans lesquels ils sont affectés.
« Ils sont ravis d’être ici. Ils mesurent leurs chances et se sentent redevables envers la France, qu’ils considèrent comme une terre de sauvetage« , explique la directrice de l’association.
Le cas des enfants et des tout-petits
Scolarisés au plus vite, les enfants seront accompagnés dans un premier temps, avec des personnes spécialisés, en plus des instituteurs.
« On profite de la faculté d’adaptation extraordinaire des enfants, à cet âge-là, ils absorbent tout et leurs facultés de rebond est assez fascinante », remarque la directrice générale, qui tient à ce que chacun puisse retrouver une vie d’enfant.