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Source : La dépeche - La rédaction - 28/10/2021

Dans une étude parue ce jeudi 28 octobre, l'OCDE affirme que l'immigration a un impact faible sur le budget de l'Etat. Un meilleur taux d'emploi pourrait d'ailleurs l'améliorer encore.

Dans une étude publiée ce jeudi 28 octobre, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) rapporte que "l'impact budgétaire" de l'immigration pourrait être positif. En calculant le ratio entre contributions versées par les immigrés et dépenses publiques de l'Etat, leur coût s'équilibrerait, informe BFMTV.

"Dans tous les pays, la contribution des immigrés sous la forme d'impôts et de cotisations est supérieure aux dépenses que les pays consacrent à leur protection sociale, leur santé et leur éducation" indique l'OCDE dans son rapport concernant les 25 Etats membres, entre 2006 et 2018. La contribution budgétaire de ceux nés à l'étranger est de 1,02% du PIB, contre 1,56% sur l'ensemble des pays.

"Ce qui focalise le débat public, notamment en France, c'est le coût que peut représenter l'immigration en termes de dépenses sociales, de santé, etc. On montre que cette question ne devrait pas nous obséder, car quand on fait le compte, on observe que la contribution est positive jusqu'à la prise en compte des dépenses militaires et de la dette publique" explique Jean-Christophe Dumont, chef de la division Migrations de l'OCDE.

"Individuellement, ils sont plus au chômage"

"L'impact budgétaire des immigrés est faible" assure Ana Damas de Matos, auteure de l'étude. "Si on compte tout ce que l'État dépense sur les migrants, de la santé à l'éclairage public, en passant par la police et les allocations, et ce qu'ils contribuent, on va toujours trouver un écart de contribution budgétaire nette entre -1 et +1% du PIB".

"Individuellement, ils sont plus au chômage, perçoivent plus d'allocations, c'est vrai. C'est le raccourci qui est souvent mis en avant pour dire qu'ils coûtent très cher à la France. Sauf que ce résultat individuel est compensé par une structure d'âge, avec des immigrés qui sont souvent dans la population active et qui donc cotisent beaucoup" détaille à son tour Lionel Ragot, professeur d'économie à l'université Paris-Nanterre, dans les colonnes de BFMTV.

Dans les domaines des pensions de vieillesse et de réversion, de la maladie, de l'invalidité, de l'éducation ou encore de la santé, les dépenses publiques réservées aux immigrés sont plus faibles que celles du reste de la population. Elles sont plus fortes cependant dans les domaines de la famille, le chômage, l'exclusion sociale et le logement rapporte l'OCDE. Les individus nés à l'étranger contribuent 11% de moins que ceux nés sur le sol français au budget de l'Etat. La mauvaise intégration sur le marché du travail serait en cause. "La contribution est positive, mais ça pourrait être beaucoup plus positif", conclut Jean-Christophe Dumont, chef de la division Migrations de l'OCDE.

 

 


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