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Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : libération - libération et AFP - 02/11/2021

Les migrants évacués se verront proposer un hébergement hors de la ville du Pas-de-Calais. C’est la solution mise en avant par le médiateur du gouvernement, Didier Leschi, pour répondre à la grève de la faim de trois acteurs associatifs en soutien aux migrants.

Des toits, mais hors de Calais. C’est la proposition de Didier Leschi, médiateur envoyé le 27 octobre par le gouvernement dans la sous-préfecture du Pas-de-Calais, en réponse à la grève de la faim commencée par trois personnes pour soutenir les migrants qui y sont «quotidiennement harcelés».

«On va proposer systématiquement un hébergement, qui sera essentiellement dans le Pas-de-Calais, dans les Hauts-de-France, mais pas à Calais», où le gouvernement «craint» la résurgence de la «jungle» démantelée il y a cinq ans, explique Didier Leschi, le patron de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii). «L’Etat ne peut pas laisser s’organiser sciemment une base de départ clandestine vers l’Angleterre, alors que les gens risquent, en plus, leur vie en traversant la Manche», a-t-il ajouté.

Ces annonces seront formalisées mardi auprès des acteurs locaux. Pour tenir son engagement, l’Etat va devoir «augmenter son parc d’hébergement» de «plusieurs centaines de places», a souligné Didier Leschi.

Trois semaines de grève de la faim

Le directeur général de l’Ofii a été envoyé par le ministère de l’Intérieur la semaine dernière à Calais pour une «mission de contact et de médiation» auprès des grévistes, le prêtre Philippe Demeestère, aumônier du Secours catholique âgé de 72 ans, et deux militants associatifs, Anaïs Vogel et Ludovic Holbein.

Depuis le début de leur grève de la faim, le 11 octobre, ils dorment sur un lit de camp dans l’église Saint-Pierre de Calais. Ensemble, ils réclament notamment l’arrêt des démantèlements des camps de migrants pendant la période hivernale. En pleine campagne électorale «où la pression sur les exilés s’accentue», c’était selon l’aumônier «le bon moment» pour «marquer un coup d’arrêt», «dire “ça suffit”». «On fait des exilés un enjeu électoral et ici à Calais on s’habitue à l’intolérable. Il y a une routine des pratiques policières et les associations courent après les dommages que causent ces policiers», regrette Philippe Demeestère.

 

 


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