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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : france24 - france24 avec AFP - 11/11/2021

Alors que les membres de l'UE s'apprêtent à adopter des sanctions contre la Biélorussie, accusée d'avoir orchestré l'arrivée de plusieurs milliers de migrants aux portes de l'Europe, Vladimir Poutine a demandé, jeudi, de rétablir le dialogue avec Minsk. À la frontière avec la Pologne, plus de 2 000 migrants, dont des femmes et des enfants, sont toujours bloqués dans des camps de fortune sous des températures proches de 0°C.

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Le président russe, Vladimir Poutine, a exhorté l'Europe, jeudi 11 novembre, à renouer le dialogue avec son protégé, Alexandre Loukachenko, en pleine crise diplomatique avec l'Union européenne. Bruxelles accuse le dirigeant de la Biélorussie d'orchestrer un mouvement migratoire d'ampleur à la frontière avec la Pologne.

Quelques milliers de migrants, originaires principalement du Proche-Orient, sont bloqués dans des conditions difficiles à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne. Cette situation fera l'objet d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, jeudi.

L'Union européenne accuse Minsk d'avoir organisé cette crise migratoire, en délivrant des visas et en affrétant des vols, pour se venger de sanctions occidentales imposées au régime d'Alexandre Loukachenko l'an dernier, après la brutale répression d'opposants.

Lors d'un entretien téléphonique avec la chancelière allemande, Angela Merkel, le second en deux jours, Vladimir Poutine a estimé que le règlement de cette "grave crise migratoire" passait par le "rétablissement des contacts entre les pays de l'UE et la Biélorussie", selon un communiqué du Kremlin.

Menace gazière

Mais, à bout de patience, Berlin a jugé qu'il était "grand temps de tirer les conséquences" de cette crise en renforçant les sanctions contre le régime d'Alexandre Loukachenko. Des mesures sont attendues en début de semaine prochaine, selon Bruxelles.

Fort de l'appui russe, Alexandre Loukachenko a menacé, jeudi, de riposter à d'éventuelles sanctions en fermant les vannes d'un important gazoduc alimentant l'Europe, au moment où le continent fait déjà face à des pénuries. "Que se passerait-il si nous coupions le gaz naturel qui va là-bas ?", a-t-il lancé.

Mais dans un entretien exclusif accordé à l'AFP, sa principale opposante, Svetlana Tikhanovskaïa, qui vit en exil, a estimé que le dirigeant "bluffait", appelant l'UE à ne pas dialoguer avec ce dirigeant "illégitime".

Dix migrants morts à la frontière

Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, qui a accusé le régime de Loukachenko de "terrorisme d'État", a estimé, pour sa part, que son pays était la cible d'une "guerre d'un genre nouveau" avec des civils utilisés comme "munitions" en acheminant les migrants à la frontière de l'UE.

Varsovie affirme, en outre, que les forces de sécurité biélorusses tirent des coups de feu en l'air pour forcer les migrants à avancer. Minsk soutient, en retour, que les gardes-frontières polonais violent les normes internationales en les refoulant avec violence.

Redoutant d'être entraîné dans la crise, l'Ukraine, pays voisin de la Biélorussie a annoncé, jeudi, le déploiement de 8 500 militaires supplémentaires à la frontière.

Pris en étau entre la Pologne et la Biélorussie, de nombreux migrants, dont des enfants et des femmes, sont coincés dans la zone frontalière boisée.

C'est le cas de 2 000 personnes, notamment des Kurdes, qui sont bloquées depuis plusieurs jours dans un camp de fortune, où ils se réchauffent en brûlant du bois pour supporter des températures proches de 0°C. Une "aide humanitaire d'urgence", surtout des couvertures, des vêtements chauds et des couches, a pu leur être acheminée jeudi, a indiqué un porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

Selon le quotidien polonais Gazeta Wyborcza, dix migrants sont morts dans la zone frontalière depuis le début de cette crise.

 

 


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