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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

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Source : InfoMigrants - La rédaction - 05/08/2022

Quatorze migrants, en majorité des Soudanais, ont été condamnés jeudi à huit mois de prison ferme pour "appartenance à une bande criminelle d'immigration clandestine" au Maroc. Arrêtés la veille de la tentative massive d'entrée dans l'enclave espagnole de Melilla, le 24 juin, ils n'avaient pas tenté de traverser la frontière, affirme un militant.

Les autorités marocaines continuent de serrer la vis autour des migrants près de la frontière avec Melilla. Quatorze migrants ont été condamnés, jeudi 4 août, à huit mois de prison ferme pour "appartenance à une bande criminelle d'immigration clandestine" au Maroc. 

Ces 14 hommes, en majorité des Soudanais, avaient été arrêtés le 23 juin lors d'une opération de ratissage des autorités marocaines dans le massif de Gourougou, forêt où campent des centaines de migrants dans le dénuement le plus total, près de la frontière avec Melilla. Le lendemain de leur arrestation, une tentative massive d'entrée dans l'enclave espagnole avait eu lieu, provoquant la mort de 23 migrants. 

>> À (re)lire : "Nous savions qu'un drame se préparait" : à Melilla, les raisons du déchaînement de violences anti-migrants 

"Le tribunal de première instance de Nador a condamné ces migrants à huit mois de prison ferme, c'est un jugement très dur", a indiqué jeudi à l'AFP leur avocat Mbarek Bouirig qui compte faire appel.  

Les condamnés étaient également poursuivis en justice pour "outrage à des agents de la force publique pendant l'exercice de leur fonction" et "désobéissance". 

"Pourquoi condamner des migrants dont le seul tort était d'être réfugiés dans une forêt ?” 

Omar Naji, membre de la section locale de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) qui a assisté au procès, a exprimé son incompréhension à la suite du verdict. 

"Pourquoi condamner des migrants dont le seul tort était d'être réfugiés dans une forêt ? Ils n'ont pas tenté de traverser la frontière", souligne-t-il. 

Au lendemain de leur arrestation, près de 2 000 migrants, en majorité originaires du Soudan - où une récente flambée de violence a fait 50 000 déplacés et des centaines de morts - avaient tenté de pénétrer par la force le 24 juin dans la cité autonome espagnole de Melilla, située en territoire marocain. 

>> À (re)lire : 23 morts à Melilla : l'ONU réclame une enquête sur un drame "inacceptable" 

Le drame a fait 23 morts parmi les migrants, selon les autorités marocaines. Ce bilan humain est le plus lourd jamais enregistré aux frontières entre le Maroc et les enclaves de Ceuta et Melilla, seules frontières terrestres de l'UE avec le continent africain. 

À la suite de cette tragédie, 33 migrants ont écopé le 19 juillet de 11 mois de prison ferme chacun pour "entrée illégale" au Maroc. 29 autres, dont un mineur, sont poursuivis devant la justice marocaine.

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