Inscription au Bulletin  bulletin icon    Notre page FacebookNotre page Twitter  Bonjour Visiteur

Fermez les Centres de Rétention !

La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : ouest france - Dr Lionel Buron - 31/12/2022

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, passe le réveillon du Nouvel an à Mayotte, un mois après une première visite dans l’île en proie aux violences. Le médecin psychiatre Lionel Buron, en poste dans l’île depuis 20 ans, revient sur l’historique de cette relation ambivalente entre la France et cette partie de l’archipel des Comores, 101e département français, à l’entrée du canal du Mozambique.

À Mayotte, un déferlement de violences de plus en plus féroces provoque la venue ce week-end du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin. Le discours sera probablement sécuritaire pour panser au plus vite des maux qui se sont installés depuis des décennies sur l’île. Abordons quelques pistes pour mieux appréhender ces phénomènes de violence sur cette poudrière Française perdue au milieu du canal du Mozambique.

Mayotte ou la folie d’un archipel Comorien morcelé

De 1946 à 1975 l’archipel des Comores est d’abord une colonie Française constituant un seul et même territoire.

En 1974, un 1er référendum appel les 4 îles Comoriennes (Grande Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte) à décider de leur indépendance ce que choisit l’ensemble des habitants de l’archipel. Les Mahorais la refusent.

En 1975, l’ONU proclame donc l’Union des Comores comme pays indépendant incluant Mayotte.

Pour d’évidents intérêts géostratégiques et sous la pression de leaders politiques locaux, la France ne se plie pas au vote de la majorité Comorienne et organise un second référendum en 1976 en dépit du droit international. Les Mahorais confirment leur désir de rester dans le giron français.

Cette balkanisation des Comores a posé les jalons d’un premier type de violence : celle de la discrimination et a fait naître une différence ethnique entre Mahorais et Comoriens.

Cette différence s’est exacerbée en 1995 après l’instauration des visas Balladur pour les Comoriens souhaitant se rendre sur l’île. Ces visas ont créé des barrières artificielles entre Mayotte et ses îles sœurs. Les « cousins » qui circulaient jusqu’alors librement sont brutalement devenus les “clandestins”. Du fait de nombreux naufrages, le bras de mer séparant Anjouan de Mayotte est devenu le plus gros cimetière de l’océan Indien.


Calendrier d'Événements

Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
En savoir plus
Essentiel
Ces cookies sont nécessaires au bon fonctionnement du site, vous ne pouvez pas les désactiver.
Session de l'utilisateur
Identifie la session ouverte par l'utilisateur
Accepter