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La secrétaire générale de La Cimade dénonce : les enfermements arbitraires, les violences et les mises à l’isolement répétées, un climat de stigmatisation grandissante, les expulsions illégales

Solidarite avec Mimmo Lucano

Source : le monde - Le Monde avec AFP- 06/04/2023

De 150 à 200 mineurs réclament une mise à l’abri. Ils sont notamment accompagnés par l’association Utopia56 qui demande que la présomption de minorité soit inscrite dans le droit français.

Environ 150 à 200 jeunes migrants se sont installés, mardi 4 avril au soir, dans une école désaffectée du 16e arrondissement de Paris pour réclamer une mise à l’abri, rapporte une journaliste de l’Agence France-Presse (AFP).

Ces mineurs non accompagnés (MNA), vivant la plupart du temps dans la rue, ont investi cette école vers 21 h 30. Les mêmes locaux avaient déjà été brièvement occupés par des migrants à l’initiative d’Utopia56 en 2021, une association qui était, avec d’autres, à leur côté ce mardi.

Selon Nikolaï Posner, d’Utopia56, ces jeunes subissent une pression policière lorsqu’ils tentent d’installer des campements, d’où le recours au squat. « Le but, c’est de rester jusqu’à ce qu’on nous propose une solution. On est venu ici il y a deux ans, on a eu des solutions dans la soirée », a-t-il déclaré à l’AFP. « On demande à ce que ces jeunes soient accompagnés par l’aide sociale à l’enfance », le temps que soient examinés leurs recours auprès d’un juge des enfants, explique-t-il.

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« J’espère qu’on va nous prendre en charge »

L’association milite pour que la présomption de minorité soit inscrite dans le droit français, afin que les jeunes migrants soient déclarés mineurs dès leur arrivée et jusqu’à décision du juge.

« J’espère qu’on va nous prendre en charge », a confié à l’AFP l’un d’entre eux, Alpha Oumar, 16 ans, qui dit être arrivé en France en décembre. Depuis, il vit dans la rue et raconte avoir beaucoup bougé, essentiellement entre la porte de la Villette et la porte de la Chapelle. « La police nous interdit de rester, on est obligé de changer de coin », explique-t-il, ajoutant : « En arrivant en France, je ne m’attendais pas à ça. »

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« Malgré nos demandes répétées, la préfecture d’Ile-de-France ainsi que la secrétaire d’Etat à la protection de l’enfance, Charlotte Caubel, refusent continuellement la mise en place d’un espace d’échange et de concertation avec les acteurs de terrain, afin de mettre en place des solutions pérennes et constructives », écrivent dans un communiqué les associations qui ont organisé cette occupation.

Ces associations, Utopia56, Timmy, TARA et les Midis du MIE, « demandent un accompagnement pluridisciplinaire » des jeunes migrants, « adapté à leurs situations individuelles et dans des hébergements stables en Ile-de-France ».

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