Source : Midi Libre - 06/07/2021

Nombreux sont les migrants qui arrivent en Lozère, et nombreuses sont les associations qui les accueillent. Elles les accompagnent durant tout leur séjour dans le département, de leur arrivée à leur départ. " Avant qu’on ne les accueille, ils vivaient dans des hôtels où ils n’étaient pas du tout accompagnés. Ils étaient seuls et n’aimaient pas ça ", confie Benjamin Béchard, de l’association La Perm. Si l’afflux de jeunes migrants était conséquent au début, il semble s’être " énormément réduit, il fluctue en fonction des frontières et de la politique du département ".

L’association d’accueil des mineurs non-accompagnés loge les personnes n’étant pas encore reconnues comme mineures. "Nous les accueillons le temps qu’ils se fassent reconnaître, ce qui peut prendre un certain temps", explique Céline Beaud, responsable de l’accueil des mineurs non-accompagnés sur le département.

Le service d’État finance un dispositif de réinsertion pour les personnes ayant besoin d’un accompagnement plus spécifique à la demande d’asile. Ainsi, la Lozère se donne les moyens d’accueillir les nombreuses personnes ayant besoin d’aide.

Mais cela ne semble pas suffisant puisque certaines personnes se voient contraintes de quitter le territoire. "Des familles qui sont parfois très investies et à qui on dit du jour au lendemain qu’elles doivent partir alors qu’elles ont commencé à construire des choses ici", témoigne Nicolas Thomas, éducateur spécialisé à la Ligue de l’enseignement de Mende.